L’utilisation de la tronçonneuse
L’utilisation d’une tronçonneuse n’est pas en soit très compliquée : démarrer l’engin, appuyer sur le bouton des gaz et appuyer la chaîne contre le bois à couper.
Néanmoins, différentes techniques existent pour couper votre bois ou vos arbres dans les meilleurs conditions et avec la plus grande efficacité.
La sécurité est aussi un élément important. Nous ne rappellerons jamais assez que les tronçonneuses sont des outils pouvant se révéler dangereux et provoquant plusieurs accidents chaque année. Des précautions simples de sécurité sont donc à adopter pour se prémunir de possibles inconvénients. Pour renforcer ces précautions de sécurité, un équipement de base devra être porté par l’utilisateur pour le protéger des différents éclats ou encore des dangers liés à la proximité de la machine.
Enfin, pour se faciliter l’utilisation d’une tronçonneuse, différents accessoires existent qui pourront vous soulager d’un certains nombre de tâches durant vos sessions de travail.
Bûcheron, artisan, paysagiste, particulier… Des besoins différents, des tronçonneuses pour tous !
Les utilisateurs de tronçonneuses sont nombreux et divers. Chacun a ses besoins et nécessite d’avoir une machine spécifique pour accomplir son travail au mieux. Nous allons voir ici un panel d’utilisateurs des tronçonneuses ainsi que les usages qui en sont faits.
L’une des première catégorie d’utilisateurs à laquelle on pense lorsque l’on parle de tronçonneuse concerne bien évidemment les métiers forestiers. Le bûcheron est le plus connu mais il en existe d’autres. L’entrepreneur de travaux forestier abattra, ébranchera et débitera régulièrement des arbres avec une tronçonneuse dans le cadre d’une exploitation forestière. Les opérateurs de sylviculture et de reboisement utilisent également ces machines pour l’entretien des peuplements forestiers. Le pépiniériste est lui aussi un utilisateur potentiel pour entretenir et élaguer les arbres de son exploitation. Malgré un secteur commun (le domaine forestier), ces utilisateurs ont des besoins différents. Le bûcheron nécessitera d’avoir une tronçonneuse puissante (thermique) avec une longueur de coupe importante pour abattre et débiter des arbres de gros diamètre. L’entrepreneur de travaux forestier et l’opérateur de sylviculture auront eux besoin d’outils polyvalents alliant puissance et maniabilité pour abattre mais aussi ébrancher ou élaguer. Le pépiniériste qui travaillera sur des arbres plus jeunes pourra lui se contenter de tronçonneuse moins puissante mais plus maniable ou d’élagueuses.
Les professionnels de l’entretien des espaces verts sont également de grands utilisateurs de tronçonneuses. Les agents d’entretien des espaces verts des mairies, des collectivités territoriales ou des entreprises privés sont notamment chargés de l’élagage et de l’abattage des arbres des zones qu’ils ont en gestion. Ils utilisent donc des tronçonneuses thermiques polyvalentes ou des élagueuses thermiques ou à batterie s’il s’agit de zones sensibles au bruit. Les paysagistes utilisent aussi des outils similaires dans leur travail d’entretien et de réhabilitation des parcs et domaines.
On y pense moins mais les artisans des métiers du bois sont également des utilisateurs récurrent de tronçonneuses. En effet, lorsque les travaux de coupe sur le bois doivent être effectués dans des lieux ou des chantiers sur lesquels il n’est pas possible d’amener de grosses machines, les tronçonneuses peuvent prendre le relais pour couper les poutres ou les planches qui le nécessitent. Nous retrouvons donc ici les métiers de couvreur, de poseur de menuiseries, de charpentier, de menuisier, d’ébéniste, de sculpteur. De par les lieux d’exercice de ces professions (ateliers, chantiers), les tronçonneuses utilisées sont souvent électriques (filaires ou à batterie) puisque le raccordement n’est en général pas un problème. Les tronçonneuses à batterie, légère, maniable et silencieuses sont également appréciées.
Les particuliers restent sans doute malgré tout les plus grands consommateurs de tronçonneuses. Les besoins sont, là encore, variés mais de manière générale, c’est la coupe du bois de chauffage qui représente l’usage principal des particuliers. Pour cette utilisation, les tronçonneuses électriques sont tout à fait indiquées. En revanche, les engins thermiques ou à batterie sont plus polyvalents et permettront de réaliser des travaux de coupe sur des arbres ou arbustes loin du domicile. Les tronçonneuses élagueuses ou les élagueuses sur perche pourront également faire partie de la panoplie du particulier.
Un autre secteur professionnel nécessite également un usage ponctuel de la tronçonneuse : les professions agricoles. En effet, les techniciens agricoles, les arboriculteurs ou les viticulteurs ont parfois besoin de débiter du bois, d’abattre des petits arbres ou d’en élaguer, ou de couper des planches ou des piquets. Ces travaux sont souvent réalisés loin d’installation électriques, les tronçonneuses thermiques sont donc les plus adaptées. Même si les machines à batterie de plus en plus performantes peuvent offrir pas mal d’avantages pour des travaux ponctuels de courte durée.
D’autres utilisateurs auxquels on pense moins et qui ont parfois besoins de tronçonneuses dans des situations décisives sont les pompiers et les secouristes. Ces professionnels de l’extrême peuvent nécessiter ces machines pour accéder à des endroits inaccessibles en dégageant un passage, sortir des personnes des décombres, couper des arbres dans un incendie pour préserver une zone du feu. Ces professionnels ont donc parfois besoin de tronçonneuses très spécifiques capables de couper en plus du bois des alliages de métaux et parfois de la pierre ou du béton.
Tronçonneuse et sécurité
Les mots « tronçonneuse » et « sécurité » doivent forcément aller de pair tant ces machines peuvent s’avérer dangereuses. On se rend très bien compte qu’un bras ou une jambe ne fera guère de résistance face à une chaîne de tronçonneuse capable de couper des bûches de 40cm de diamètre lancée à plein vitesse. Chaque année, des accidents liés à ces engins surviennent. La plupart seraient tout à fait évitables si les utilisateurs étaient formés et informés. C’est le but recherché à travers cette page. Beaucoup de consignes de sécurité sont de simples rappels de bons sens :
- Manipuler l’essence avec précaution
- Utiliser la tronçonneuse loin des animaux et des enfants
- Tenir fermement la tronçonneuse à deux mains
- Faire des pauses régulières pendant le travail et s’hydrater régulièrement
Des règles faciles à suivre qui éviteront les accidents inutiles.
Par ailleurs, une bonne sécurité de l’utilisateur passe par l’utilisation d’un équipement et de matériels adaptés. Ainsi, on veillera à toujours porter des vêtements et des bottes de protection qui devront respecter les normes en vigueur. De plus l’utilisateur se devra de porter un casque antibruit, une visière de protection ainsi que des lunettes de protection. Le port de gants de travail adaptés permettra également de protéger les mains de l’utilisateur des différents éclats projetés par la tronçonneuse. De même, un bon entretien de la tronçonneuse permettra de garantir au mieux votre sécurité en évitant les casses et les défaillances accidentelles des systèmes de sécurité.
Le démarrage d’une tronçonneuse
La première technique à acquérir lorsque l’on souhaite utiliser une tronçonneuse est bien évidemment le démarrage de l’engin. Pour les machines électrique filaire ou a batterie, aucune difficulté de ce côté là : une fois le câble raccordé ou la batterie (chargée) enclenchée, il suffit de pousser le bouton des gaz pour que la chaîne se mette en marche. Les tronçonneuses thermiques demandent quant à elle un peu plus de connaissances. Petit rappel sur les principes du démarrage des outils thermiques. Le démarrage s’effectue via un lanceur constitué d’une poignée et d’une corde enroulée autour d’une poulie. Lorsque l’utilisateur tire sur la corde, il va entraîner la rotation de l’arbre moteur et ainsi le faire démarrer. Il faut pour cela que le contact ait été mis préalablement et que le carburant arrive bien au moteur.
Il convient tout d’abord de distinguer le démarrage à chaud du démarrage à froid. Dans le premier cas, la tronçonneuse vient d’être utilisée (le moteur est encore chaud) et le moteur n’aura pas besoin d’être « aidé » pour démarrer. Dans le second cas, le démarrage à froid, il convient d’aider le moteur à démarrer plus facilement, notamment si les conditions climatiques sont froides. Pour cela, on enclenchera le starter pour accroître l’arrivée d’essence dans le moteur, et on purgera éventuellement l’air du circuit grâce à la purge. On donnera également 3 à 4 coups de lanceur pour amener l’essence jusqu’au moteur. Une fois ces préalables réalisés, on pourra réellement effectuer les tirages de la corde (en trouvant le point de compression) pour faire démarrer l’engin. Quoi qu’il en soit, ne pas oublier de mettre le contact avant d’essayer de démarrer la tronçonneuse…
Comme pour toute manipulation de la tronçonneuse, quelques consignes de sécurité sont à respecter durant le démarrage de la machine :
- Vérifier l’environnement de la machine (combustible, animaux, sol etc.)
- Position de l’utilisateur stable
- Maintien de l’engin (main et pied sur les poignées)
- Frein de chaîne enclenché
- Équipement de sécurité pour l’utilisateur
Couper du bois avec une tronçonneuse
Comme pour tout outil, il convient de connaitre les techniques d’utilisation de la tronçonneuse avant de s’en servir. De nombreuses techniques de coupe du bois existent pour répondre aux différents besoins des utilisateurs. Mêmes les techniques de coupes « basiques » telles que le tronçonnage du bois de chauffage nécessitent quelques connaissances de base pour réaliser son travail dans les meilleurs conditions et de la manière la plus performante possible. De plus, ces « bonnes pratiques » de coupe permettent également d’éviter de nombreux accidents qui se produisent chaque année. Notamment ceux causés par l’effet de rebond (kickback en anglais) qui sont souvent dus à une mauvaise connaissance des machines par les utilisateurs.
D’autres techniques existent que celles pour débiter son bois de chauffage et nous passerons ici en revue toutes les méthodes de coupe pour que vous puissiez travailler dans les meilleurs conditions et selon vos besoins :
- L’émondage
- L’ébranchage
- La coupe en long
- L’affouage
- L’abattage
- La coupe en tension
- L’élagage simple
- …
Quelle que soit la marque de tronçonneuse que vous utilisez, ces techniques vous seront utiles pour être le plus efficace, le mieux protégé possible et rentabilise votre achat de tronçonneuse.
Les accessoires de la tronçonneuse
Plusieurs accessoires existent lorsque l’on utilise une tronçonneuse. Si certains peuvent s’avérer être des gadgets ou bien réservés à des usages très spécifiques, d’autres sont quasiment indispensables pour une bonne utilisation de l’outil. Le chevalet en est un exemple parfait. Quiconque à déjà débité son bois de chauffage n’imagine pas avoir à faire cette tâche fastidieuse sans cet accessoire. Nous décrirons donc sur cette page les accessoires existant pour les tronçonneuses. Nous analyserons leur utilité et leur prix et nous déterminerons leur rapport coût / performance pour savoir dans quels cas ils sont intéressants à l’achat.
En effet, si le chevalet s’avère être un accessoire essentiel, il conviendra de comparer les différents modèles présents sur le marché. Les prix varient évidemment du simple au triple, de même que la qualité et nous déterminerons pour quels usages ces produits sont adaptés ou non. De même, certains accessoires seront clairement réservés à des usages professionnels tel que le harnais pour l’élagueuse. D’autres accessoires ne seront utiles que pour des usages intensifs, la fendeuse à bûches qui servira principalement pour les particuliers débitant du bois en grande quantité.
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